PAILHEROLS | GRAMAT |
1 | Pailherols |
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2 | Jou-sous-Monjou |
3 | Château de Cropières |
4 | Prax Sud |
5 | Château de Vixouze |
6 | Château de Pesteils |
7 | Boussac |
8 | Saint-Simon |
9 | Aurillac |
10 | Laroquebrou |
11 | Goulles |
12 | Les Tours de Merle |
13 | Sexcles |
14 | Argentat |
15 | Beaulieu-sur-Dordogne |
16 | Moulin de Méjat à Lavergne (près Gramat) |
Le mercredi 1 juin 2011
Après un rapide petit déjeuner et une petite ballade dans le minuscule village, nous partons via Jou-sous-Montjou au château de Cropiières. Le temps n'est pas fantastique et en plus la température est plutôt basse. Nous ne voyons que l'extérieur des châteaux de Cropières, Vixouze et Pesteils, le plus impressionnant. Par contre nous prenons le temps de visiter l'église de Saint-Simon. Arrivés dans la vieille ville d'Aurillac nous découvrons ses attraits non mis en valeur. Nous y restons même un moment pour faire du shopping. Le ciel reste d'un gris pâle jusqu'à Laroquebrou, une ville sous-estimée au caractère bien marqué mais qui répand un parfum de désolation. Au château nous visitons une très intéressante exposition de peinture. Sur la première page de ce site figure la photo triturée d'un de ces tableaux dont je recherche actuellement le nom de l'auteur pour lui faire un peu de pub car il le mérite. Nous passons du Cantal en Corrèze et faisons une halte à Goulles, un village propre, serein, très convivial. Nous avons même l'occasion de discuter avec une habitante. Avant d'arriver à Lavergne (Lot) au moulin de Méjat nous faisons trois classiques : les tours de Merle, Argentat et Beaulieu-sur-Dordogne plus Sexcles en extra.
L'église de Pailherols a la particularité d'avoir reçu au XVIème siècle une vierge miraculeuse qui attira du monde. À la même époque le roi François Ier octroie au village le privilège d'organiser deux foires par an. Ces foires existent encore aujourd'hui notamment celle des fromages. De nombreux burons sont disséminés autour de Pailherols. Les célèbres vaches de Salers viennent pâturer ici en été. L'environnement est exceptionnel. Près de là vous trouverez des chambres d'hôtes à La Roussière. Le couple qui tient cette belle demeure (où a été tourné le film "Harry, un ami qui vous veut du bien) est très cultivé, aimable et réactif comme j'ai pu en juger avec une correspondance que j'ai eu avec eux. |
Pailherols (Cantal)
L'Auberge des Montagnes à Pailherols (Cantal)
L'Auberge des Montagnes à Pailherols (Cantal)
L'Auberge des Montagnes à Pailherols (Cantal)
Pailherols (Cantal)
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption m'a laissé pantois. Comme la majorité des églises du coeur de la France elle date de cette période florissante qu'est le XIIème siècle. Pourtant sa construction semble bien antérieure à cette date par la taille de ses pierres (style du XIème siècle au maximum). Encore une énigme! Cette commune a perdu 60% de sa population en un demi-siècle (300 habitants en 1962). Un charme et une plénitude se dégagent du lieu semblant dire : ne voyez-vous pas que j'ai vécu des heures précieuses? |
Jou-sous-Monjou (Cantal)
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption a de quoi aiguiser votre sagacité tellement les symboles s'affichent en nombre pour vous narguer.
Jou-sous-Monjou (Cantal)
Regardez bien le soubassement de cette église sur lequel ont été érigées des pierres taillées (avec rigueur quant aux dimensions), sans liant, dignes d'un temple grec. Sommes-nous réellement au XIIème siècle ou avant?
Moult questions envahissent soudain le visiteur attentif : était-ce un temple avant de devenir une église, ce style courant dans les Balkans a-t-il été copié par des croisés de retour de la deuxième croisade (1147-1149) ou est-ce plus banal?
J'ai découvert Delphes (Grèce) en avril 1977. Par le trou béant d'un temple endommagé, laissant entrevoir ses fondations, j'ai vu que l'ensemble reposait en fait sur de grands linteaux de pierre calés sur de petites demi-sphères de galets. Comment un poids aussi considérable pouvait-il avoir une telle assise sur une base d'apparence si fragile?
Lieu de naissance de Marie Angélique de Scorailles (juillet 1661 - 28 juin 1681), connue sous le nom de duchesse de Fontanges. Elle fut la dernière favorite du roi Louis XIV. Elle ne se remettra jamais des suites d'un accouchement (janvier 1680) d'un garçon mort-né. La même année une tentative d'empoisonnement à son égard est découverte. La marquise de Montespan, favorite délaissée, est suspectée, d'autant qu'elle avait déjà fait appel à des sortilèges dispensés par "la Voisin" pour recouvrer l'amour du Roi. Cette diabolique la Voisin, de son vrai nom Catherine Deshayes, sera brûlée vive sur la place de Grève (Hôtel-de-Ville) à Paris le 22 février 1680. |
Château de Cropières (Cantal)
Château de Cropières (Cantal)
Château de Cropières (Cantal)
L'envers du décor : une ferme et un propriétaire qui a besoin d'aide pour préserver ce lieu d'histoire.
Cet arrêt n'était pas prévu. Un troupeau de vaches encombrait la route. Nous en avons profité pour descendre de voiture et apprécier cet indicible charme dont les citadins sont privés. Un mignon et apeuré petit veau, étranger au troupeau, ne voulait pas rejoindre les autres. |
Prax Sud (Cantal)*
Prax Sud (Cantal)
Amusant ce petit veau rebelle, n'appartenant pas au troupeau, en train de tester la vélocité du fermier cantalien!
Ce lieu très ancien existait déjà au début du Xème siècle (923). Les Romains, eux-mêmes, ont marqué leur présence dans toute la région, une région qui semble avoir connu une activité intense et une émancipation bien avant la naissance de ce fameux Gerbert d'Aurillac. Le château de Vixouze n'a pas révélé son origine mais nous connaissons son propriétaire en 1267, Guy de Vixouze. Ce bâtiment a été remanié au XVème siècle (1439), vers la fin de la guerre de Cent Ans lorsque les Anglais se calment. De 1267 à 1380 le château est propriété des de Vixouze, de 1380 à 1616 propriété des Brunenc de Vixouze, de 1616 à 1802 propriété des Pagès de Vixouze pour finalement être vendu au début du XXème siècle par les Dessauret d'Auliac descendants des Pagès de Vixouze. Aujourd'hui le château est occupé par le peintre Léonard et sa femme. |
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Château de Vixouze (Cantal)
Après Vixouze, Pesteils est l'autre forteresse vouée à surveiller la région. Son origine remonte à la Guerre de Cent Ans. Initialement il s'agissait d'une simple tour de défense et d'observation de 40 mètres de haut. La majeure partie du bâtiment que vous voyez aujourd'hui est ultérieure (XVème, XVIIème et XIXème siècle). La famille Montamat possède le château du début du XVème siècle à 1510, la famille de Pesteils de 1510 à 1608, la famille de Cassagnes de Beaufort de Miramon de 1608 à 1716. Le parc, le verger et le potager, méritent une attention particulière. |
Château de Pesteils (Cantal)*
Toujours attentive et disciplinée la vache du Cantal aime poser devant un photographe sympathique (photo prise entre le château de Pesteils et Polminhac)
Afin d'éviter de raconter des bêtises je laisse cette case vide car je n'ai aucune information sur cette petite commune à la fois discrète et étonnante. |
Boussac (Cantal) avec son église collée à une maison
Saint-Simon compte environ 1100 habitants. Près de là naquit vers 946 le prodigieux Gerbert d'Aurillac, futur pape Sylvestre II. Son histoire est trop longue pour que j'y revienne ici. Il faut juste retenir trois choses : il aurait introduit les chiffres arabes en Europe, il aurait pris conscience du danger arabe après son séjour à l'universté de Vic près de Barcelone en Espagne (en ce sens il est précurseur des croisades), enfin il est le père de la consolidation hongroise en ayant envoyé une couronne au premier roi de Hongrie, le roi Etienne (István a király). Vous noterez qu'après Aurillac, Gerbert a étudié à Vic (Espagne) alors qu'il est né près de Vic (Cantal, France). Cela fait beaucoup de Vic. Vic à l'envers fait civ et sziv, qui se prononce pareil en hongrois, signifie coeur. Ceci est une petite parenthèse pour affoler les hermétistes. L'église de Saint-Simon renferme, entre autres, les fresques que Szinte Gábor a réalisées pour le millénaire de la fondation du royaume chrétien de Hongrie. |
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Saint-Simon (Cantal)
Le fameux Gerbert d'Aurillac (vers 946 à Belliac - 12 mai 1003 à Rome), érudit du Xème siècle, naquit non loin d'ici (une affirmation contestée par Pierre Riché à la page 19 de son livre "Le Pape de l'an mil" publié chez Fayard en 1987)
L'église de Saint-Simon (Cantal)
Peintures réalisées par Szinte Gábor pour le millénaire du couronnement du premier roi de Hongrie (István a király c'est-à-dire le roi Étienne), le 25 décembre 1000 (date théorique) et dont Gerbert d'Aurillac fut l'instigateur. István a király est aussi le titre d'un opéra rock de 1983 (visible sur YouTube).
L'église de Saint-Simon (Cantal)
Sur cette peinture (en haut à droite) vous voyez écrit Esztergom, ville de naissance du roi Étienne et ville royale jusqu'en 1242.
L'église de Saint-Simon (Cantal)
L'église de Saint-Simon (Cantal)
L'église de Saint-Simon (Cantal)
L'église de Saint-Simon (Cantal)
Aurillac est la plus grande ville du Cantal avec plus de 27000 habitants. Sa population a quasiment triplée depuis la Révolution Française malgré une décroissance ces trente dernières années. Il y a même un aéroport. Après la victoire d'Alésia (-52 avant J.C.) les Romains ont envahi les lieux. Comme je le dis par ailleurs, les communes se terminant en ac auraient été fondées par des Romains. Aurillac serait née de la villa Aurélius, la maison d'Aurélien en quelque sorte. En 856 naît ici (au château Saint-Étienne) un homme étonnant, le comte Géraud, fondateur d'une l'abbaye bénédictine en 885 mais surtout instigateur d'une sauveté en 898 (territoire limité par quatre croix où le plus impavide des brigands n'osait pénétrer sous peine de recevoir la foudre divine). Aurillac se trouvait donc en zone protégée, en zone d'intelligence. L'abbaye bénédictine, qui prendra plus tard le nom de son fondateur Géraud, sera fréquentée par le fameux Gerbert vers 955. À partir du XIIIème siècle des conflits surgirent entre notables puis envers les occupants anglais mais le plus dramatique arriva en 1569 lorsque les protestants brûlèrent toutes les archives de l'abbaye; une perte inestimable. Savez-vous qu'Aurillac est la capitale du parapluie? À Salers il y a une boutique qui s'appelle "Au parapluie d'Aurillac". |
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Aurillac (Cantal)
Ancienne hôtellerie de l'abbaye Saint-Géraud d'Aurillac (Cantal)
Remanié mille fois ce bâtiment devait être sublime à l'origine. La fondation de l'abbaye bénédictine remonte à 885, preuve de l'importance des lieux.
Aurillac (Cantal)
Inutile de dire que si ces rues étaient repavées à l'ancienne, que ces incroyables devantures de boutiques et ces façades étaient restaurées avec soin, Aurillac aurait un sacré cachet.
Aurillac (Cantal)
En arrière plan le château Saint-Étienne remanié plusieurs fois (XIIIème, XVIème et XIXème siècle) mais dont les fondations remontent au début du IXème siècle. Aurillac est sur l'une des routes de pèlerinages de Saint-Jacques-de-Compostelle, les coquilles sur son blason le prouvent.
Voilà une commune qui a du caractère. Tout paraît à l'abandon alors que la structure du lieu dégage une ambiance exceptionnelle. Cest le genre de ville qui pourrait être transformée en bijou. En 50 ans la population a décru d'un tiers passant sous la barre des 900 habitants et le mouvement semble s'accélérer. Le fameux dessinateur Jacques Faizant y est né en 1918. Le château abrite des expositions de peinture. Celle que nous avons vu ce 1 juin 2011 ne manquait pas d'originalité. |
Laroquebrou (Cantal)
Laroquebrou (Cantal)
Un village, très clean d'aspect, qui respire la sérénité et la bonne gestion administrative. Ici vivent 350 personnes. Dans l'environnement immédiat vous pouvez visiter les Tours de Carbonnières et aussi un peu plus loin les Tours de Merle. |
Goulles (Corrèze)
Goulles (Corrèze)
Goulles (Corrèze)
Goulles (Corrèze)
Goulles (Corrèze)
Au XIème siècle ce lieu était un repère de brigands rançonnant les riches caravanes venant du sud. Puis 7 châteaux furent construits entre le XIIème et XVème siècle résultant d'alliances entre des familles nobles de la région. Ce site est exceptionnel et recèle encore bien des secrets. |
Tours de Merle (Corrèze)
Tours de Merle (Corrèze)
Observez bien tous les détails de la construction, c'est fabuleux de précision.
Tours de Merle (Corrèze)
En contrebas des Tours de Merle (Corrèze), la rivière Maronne (petite Eyge) qui va grandir jusqu'au barrage de Hautefage
Tours de Merle (Corrèze)
Tours de Merle (Corrèze)
Là encore la taille des pierres de cette porte impressionne par sa précision. La complexité des calculs nécessaires à sa réalisation en dit long sur le savoir des anciens. Je ne suis pas sûr que nous sachions refaire cela aujourd'hui lorsque nous voyons des étudiants, ou pire des ministres de l'enseignement, incapables de faire une simple règle de trois. Sommes-nous à l'aube du Brave New World d'Aldous Huxley, la société des imbéciles heureux?
Tours de Merle (Corrèze)
Cette commune d'environ 220 habitants cache son histoire. Son nom viendrait du terme gaulois sesca à la signification floue : roseau. |
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Sexcles (Corrèze)
Sexcles (Corrèze)
Cette paisible ville de 3000 habitants, traversée par la Dordogne, souffre néanmoins d'une circulation automobile non négligeable. Beaucoup de belles maisons, demeures nobles et petits châteaux se pressent le long des berges. Au temps des Mérovingiens (période allant de 457/481 à 751) la cité bat monnaie afin de faciliter les échanges commerciaux puis au Xème siècle elle dépend conjointement de la vicomté de Turenne et d'un seigneur religieux, le prieur de Carennac. Dès le XIIème siècle les foires prennent de l'importance en France, celle de Saint-André à Argentat ne sera permise qu'en 1263 par le vicomte de Turenne. Ici aussi il y a eu des problèmes entre catholliques et huguenots, la ville penchant plutôt pour le protestantisme. Des Récollets et des Clarisses, appliquant la règle de Saint-François d'Assise, s'y installent en 1633 suivis des Ursulines quatre années plus tard. |
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Argentat (Corrèze)
Argentat (Corrèze)
Argentat (Corrèze)
Argentat (Corrèze)
Argentat (Corrèze)
Beaulieu-sur-Dordogne a deux visages : celui de la chapelle des Pénitents, le village campagnard presque buccolique bordé par un bras de la Dordogne et celui de l'église abbatiale Saint-Pierre, la ville ancienne commerçante. Remaniée au cours des siècles, cette église est très impressionnante dans son volume et son concept architectural. Le développement de la ville commence après la construction d'un monastère en 860 sous l'impulsion de Rodolphe de Turenne, archevêque de Bourges (841). Comme son nom l'indique sa famille est de Turenne, non loin de là. Il fera venir des moines de Solignac pour occuper ce nouveau monastère. Des reliques y sont également apportées pour attirer les pélerins et ainsi devenir une étape essentielle sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1095 ce prieuré est annexé à l'Ordre de Cluny (créé en 909 par le duc d'Aquitaine, Guillaume Ier) régi par la règle de Saint-Benoît. Le contrôle clunisien prend fin en 1213. En 1215 (au quatrième concile de Latran) le terme bénédictin va s'appliquer à tous les moines n'appartenant à aucun Ordre centralisé. Le barri en occitan désigne un rempart et en catalan un quartier. Au XIIème siècle des barris entourent les anciennes murailles ponctuées de tours. La ville s'agrandit. La population augmente de près de 80% en France entre le début et la fin du XIIème siècle. Beaulieu-sur-Dordogne voit surgir des maisons bourgeoises dont les propriétaires appartiennent à une communauté qui rivalise avec les seigneurs du lieu (Turenne et Castelnau). Comme à Aurillac et Argentat les Guerres de Religion font des dégâts durant la deuxième moitié du XVIème siècle. Le protestantisme prend de l'ampleur mais la Ligue catholique résiste. La ville compte aujourd'hui 1250 habitants soit 60% de moins qu'avant la Révolution Française. |
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Beaulieu-sur-Dordogne (Corrèze)
Beaulieu-sur-Dordogne (Corrèze)
Détail de l'abbatiale Saint-Pierre à Beaulieu-sur-Dordogne (Corrèze)
Gramat (un peu plus de 3500 habitants) se situe en zone hyper touristique. La ville se trouve sur une ancienne voie romaine. Dès le haut Moyen Age marchands et pélerins passent inévitablement ici pour rejoindre Limoges, Cahors, ou autres. La région a été habitée des millénaires avant J.C., sûrement en raison de son climat et de sa configuration géologique (nombreuses grottes). Facile d'accès, Gramat vit avant l'an 1000 plusieurs invasions : arabe au VIIIème siècle, viking au IXème siècle et hongroise au Xème siècle. Puis durant deux siècles les choses se calment comme partout ailleurs en France. L'Europe se structue et s'enrichit. Après la bataille de Poitiers du 19 septembre 1356 (22000 combattants, 2500 morts et 2000 prisonniers) les Anglais, victorieux, rejoignent Gramat qu'ils ravagent durant trois jours mais le château résiste. La guerre de Cent Ans a bien endommagé le patrimoine. Mais les guerres de religion ne furent pas mal non plus. Les calvinistes incendièrent l'église de Gramat en 1568. Faute de ressources ces troupes pillent tout sur leur passage. Au printemps 1624 l'annulation de l'exemption à la gabelle (taxe sur le sel) dont bénéficiait le Quercy ne tarde pas à mettre le peuple en émoi, c'est la jacquerie des croquants. Une dizaine de millier d'hommes armés de ce qu'ils peuvent détruisent les propriétés et récoltes des collecteurs d'impôts. Les leaders seront condamnés à mort : Doüat sera écartelé le 8 juin 1624 à Figeac et Barrau pendu le 10 juin à Gramat. |
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Moulin de Méjat à Lavergne (Lot)
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